Le cannabidiol est une des molécules que l’on retrouve dans le chanvre. Il est désormais permis de le produire et de le commercialiser dans plusieurs pays européens. Ses bienfaits sur l’organisme ont été prouvés.
Le CBD peut, entre autres, être considéré comme une meilleure alternative pour les fumeurs de THC qui souhaitent se sevrer progressivement. Le fumer peut permettre à ces consommateurs de THC de retrouver les mêmes sensations (le goût, les gestes associés : rouler, inhaler la fumée), même si les effets ne sont clairement pas les mêmes. En effet, le CBD n’entraîne pas la dépendance et a plusieurs propriétés bénéfiques pour l’organisme, contrairement au THC qui est un psychotrope hautement addictif.
Cependant, le fait de le fumer en association au tabac comporte des risques dont le consommateur se doit de connaître.
Fumer le CBD est-il mauvais pour la santé ?
Le cannabidiol a été déclaré non toxique par l’OMS dans un rapport de 2018. Toutefois, il a été prouvé par certaines études qu’à très fortes doses, au-delà de la posologie classique, il peut être nocif.
Le CDB en soi n’est pas dangereux, sauf en cas de surdosage. Mais l’acte de fumer l’est plus.
Il arrive très souvent que le CBD soit associé au tabac, quelle que soit sa forme : fleurs, résine ou même en huile. Pourtant la nicotine est bien connue pour tous ses effets néfastes sur l’organisme à bien des égards. Elle peut provoquer des maladies cardiovasculaires, respiratoires et même oncologiques.
De plus, les effets des deux substances sont contraires. L’une est relaxante et l’autre excitante. Il est donc tout à fait inutile de les combiner.
Quand bien même le CBD n’est pas associé au tabac, le fumer peut de toute façon être dangereux pour la santé. En effet, fumer rime avec fumée, et qui dit fumée dit combustion à haute température, étant donné l’intensité de l’inhalation. Cela peut affecter de manière conséquente les poumons et les bronches.
Quels peuvent être les autres risques ?
Le cannabidiol est à priori non psychoactif et de ce fait, n’a pas d’effet sur l’état de conscience. Autrement dit, de nombreux revendeurs affirment qu’il ne fait pas planer.
Cependant, plusieurs études ont démontré qu’il arrive qu’ingéré en grande quantité, le CBD peut se transformer en THC et donc provoquer les mêmes effets que ce dernier dans l’organisme. Ce phénomène s’expliquerait par la présence des sucs gastriques.
Une surdose de CBD peut également faire que les récepteurs ne réagissent plus de la même manière et se retrouvent saturés. L’action du CBD s’en trouve réduite.
Plusieurs effets secondaires peuvent être notés, toujours suite à un surdosage du produit.
Ces effets sont néanmoins évitables et légers, à condition qu’on adopte le bon dosage. Pour cela, il ne faut pas hésiter à demander conseil à son médecin ou à un revendeur spécialisé.
Le dernier risque et non des moindres est celui de tomber sur un produit à la qualité douteuse. Cela peut se produire s’il est acheté au marché noir. Il peut arriver par exemple que la teneur en THC ne soit pas la bonne et qu’une dépendance s’installe.
Si vous souhaitez avoir plus de détails sur les risques du CBD à fumer, ce site en parle.
Quelles sont alors les formes alternatives de consommation du CBD ?
S’il est fortement déconseillé de fumer le CBD sous forme de joint, il peut être possible et même mieux d’inhaler la substance d’une autre manière.
On peut par exemple brûler de l’huile à l’aide d’une bougie, ou encore en consommant le CBD sous forme d’e-liquide à mettre dans une vapoteuse. Il s’agit là de la forme dans laquelle le CBD a d’abord été autorisé en France.
